PRODUCTIONS EFJ

Rapport de stage : Mon expérience chez Elephant Compagnie

Dans le cadre de mes études en école de journalisme, j’ai réalisé un stage d’une durée de 4 mois au sein d’Elephant Compagnie. Je reviens dans les pages qui suivent sur cette première expérience dans l’audiovisuel.


Un Elephant, ça produit énormément !

Présentation infographiée de l’entreprise

Lire l’article du Figaro pour en découvrir un peu plus sur l’entreprise


Présentation du cadre de mon stage

J’ai réalisé mon stage au sein du pôle TF1 Grands Reportages d’Eléphant Compagnie. Ce magazine est diffusé tous les samedis et dimanches après le 13H. Quatre sujets d’environ une heure sont présentés chaque week-end. L’amplitude de diffusion est impressionnante d’autant plus que le magazine existe depuis plus de 30 ans. Créé par Henri Chambon en 1989, il est diffusé jusqu’en 1994. Il est originellement programmé le vendredi en deuxième partie de soirée et n’est composé au début que d’un seul grand reportage de 50 minutes. En 2015, l’émission prend une toute autre ampleur avec l’arrivée de Pascal Pinning comme directeur des magazines de l’information de TF1. Le nouveau dirigeant table sur un renouvellement du format, en privilégiant des histoires et profils auxquels peuvent s’identifier les téléspectateurs. Les tournages sont plus longs, pour un suivi immersif proche de la fiction. Un pari gagnant, qui a permis à Grands Reportages de trouver un équilibre en réunissant 3 à 4 millions de spectateurs en moyenne sur ses sujets et de s’étendre sur le samedi et le dimanche. Depuis sa création, le magazine a traité plus de 3000 sujets. Un chiffre vertigineux qui porte en lui une certaine exigence : trouver de nouvelles histoires à raconter n’est pas chose aisée !

[Le compte twitter @TF1 Pro recense une grande partie des audiences et informations relatives aux programmes de TF1. Il est très utile pour connaître les tendances sur les magazines et nous permet aussi de tenir une liste des Grands Reportages déjà diffusés.]


L’équipe chargée de la production de Grands Reportages chez Eléphant est à échelle humaine. Elle se compose de deux directeurs de production, Jérémie Drieu et Claire Wambergue, et d’une journaliste d’enquête, Manon Poirier. Les réalisateurs en charge des sujets sont quant à eux le plus souvent en free-lance / indépendants et ne sont donc pas tenus d’être présents au siège.

Le pôle TF1 Grands Reportages partage son espace avec l’émission Sept à Huit. La compagnie accueille également plusieurs autres émissions comme Invitation au Voyage et Le Monde de Jamy.


Comment se déroule un sujet Grands Reportages ?

Le magazine s’articule généralement autour de quatre histoires, chacune découpée en trois séquences que l’équipe de production nomme grossièrement P1 – P2 – P3. Cette partition est propre à Grands Reportages et nécessite de trouver des récits où les enjeux sont multiples afin de maintenir une certaine tension et donc l’intérêt du public. Le montage de l’émission est également particulier car il entrelace les quatre histoires afin d’apporter du rythme et d’accentuer le suspense.

Les sujets traités sont très variés comme en témoigne cette petite sélection :

  • Animaux trafic en tout genre !
  • Nicaragua, un nouvel eldorado
  • Héritiers inconnus
  • Le quotidien d’un commissariat
  • Aventure dans les Calanques
  • Dans la tête des inventeurs
  • Le Plaza Athénée, un palace sous les étoiles

Chacun d’entre eux doit être incarné avec une question comme fil directeur : Vont-ils réussir leur pari, leur rêve ou cette première expérience ? A titre d’exemple, le sujet sur le Plaza Athénée pourrait être résumé de la sorte :


Werner Kuchler travaille depuis 45 ans au sein du Plaza Athénée en tant que directeur de la brasserie de luxe de l’hôtel. Il assure le spectacle d’une grande soirée jazz qu’il travaille sans relâche afin qu’il n’y ait aucune fausse note.

Diplômée d’école de commerce, Sofia, 28 ans, va prendre la tête des salons privés après avoir fait ses armes au room service, situé au sous-sol. Elle va devoir organiser une grande soirée caritative, un évènement annuel qui rassemble des grands noms de la mode et des invités triés sur le volet.

Théo, 19 ans, concrétise un rêve d’enfant en devenant apprenti boulanger au sein du Plaza, « une école réputée exigeante ». Sous les ordres de Guillaume Cabrol, chef boulanger, le nouvel apprenti va devoir apprendre à réaliser le petit déjeuner emblématique de l’hôtel.

A 34 ans, Guillaume Henry entame sa septième saison en tant que chef fleuriste au Plaza Athénée. Avec son équipe, il s’apprête à vivre l’une des semaines les plus intenses de l’année : les décorations de Noël.

Louise, 42 ans, est directrice clientèle du Plaza depuis 10 ans. Des sous-sols jusqu’au lobby, en passant par le room service, elle connaît tout le monde et joue les bonnes fées pour des clients qui déboursent pour certains jusqu’à 27.000 euros par nuit. Chaque nuit est pour elle un nouveau défi car elle doit sans cesse surprendre ses fidèles.

Découvrir les dernières émissions Grands Reportages


Journaliste en[quête] de l’enjeu !

« Tu verras, le mot « enjeu », c’est un peu notre tic de langage ». Si cette phrase m’était apparu comme assez obscure lors de mon premier jour de stage, elle dicte aujourd’hui toutes mes recherches. Ma mission principale est en effet de trouver les bonnes histoires qui pourront être facilement adaptées au format si particulier de TF1 Grands Reportages.

La quête commence souvent dans les pages de la presse régionale où les histoires ne manquent pas. Certaines s’imposent comme une évidence lorsque les mots « défi », « nouvelle vie » ou « projets » sont mentionnés. Il faut pourtant les mettre à l’épreuve d’un premier appel afin de vérifier que le récit peut être adapté au long format. Car si la presse peut se contenter de reportage à valeur descriptive ou informative, de « sujet lisse » pour reprendre les mots de Pascal Pinning, Grands Reportages préfère au contraire les « aspérités ».

Chaque jour, les appels sont nombreux. Au bout du fil, les potentiels personnages me racontent leur histoire parfois avec timidité, d’autres fois avec conviction et certaines fois avec émotion car le contexte actuel n’a pas épargné leurs projets. Si aucun profil ne se ressemble, il faut pourtant tenter de les mettre en confiance, un sourire constamment affiché sur le visage afin qu’il s’entende aux quatre coins de la France. Mon accent du Sud a, je dois le dire, grandement contribué à cette mission.

L’espoir fait aussi partie du quotidien. Qu’il s’agisse de celui d’avoir peut être trouvé l’histoire manquante ou celui de passer sur TF1, visibilité parfois essentielle. Il faut faire preuve de pédagogie afin de ne pas susciter trop d’attentes car rien n’est encore joué, seule compte la validation de Pascal Pinning.

Les recherches peuvent prendre plusieurs semaines voire plusieurs mois, selon les sujets et les retours de TF1. Tout est consigné dans des Google docs qui permettent aux réalisateurs, journalistes d’enquêtes et rédacteurs en chef d’échanger sur les différentes pistes.

Lorsqu’une histoire nous semble en adéquation avec le sujet et surtout portée par des enjeux intéressants, il faut par la suite écrire un « pitch » afin de la vendre à TF1. Un exercice périlleux, où la formulation est essentielle. Il faut arriver à mettre en valeur les personnages en donnant le plus de détails possibles pour que les trois parties soient visibles dès la lecture. Ci-dessous deux exemples de pitchs que j’ai pu écrire.

Nous réalisons ensuite les dernières vérifications, et nous l’envoyons enfin (en croisant les doigts !) à TF1. Si leur retour est positif, le réalisateur du sujet se lance dans un séquencier du tournage avant de partir sur le terrain, si la réponse est négative il faut repartir en recherche.


J’ai pu également participer aux étapes cruciales du montage et du mixage. Une expérience qui m’a énormément appris sur l’importance du choix des séquences et du rythme que l’on souhaite insuffler au sujet.

Mix du sujet « Cap sur les îles bretonnes » / SL

La dernière collectionneuse

L’effervescence est à son comble au sein de l’équipe de Sept à Huit. Les derniers faits divers se mêlent aux sujets plus légers comme le jardinage, en plein boom depuis cette année. Il faut rapidement boucler l’émission qui sera diffusée le week-end prochain. Les coups de fils s’enchaînent, on s’interpelle d’un espace à l’autre. Une joyeuse cacophonie.

De notre côté, l’ambiance est plus calme. Si plusieurs sujets sont en cours, un seul nous obsède: les collectionneurs XXL. L’idée a été lancée il y a plusieurs mois déjà. Trois profils ont été trouvés, mais le quatrième peine à être bouclé. TF1 souhaite une collectionneuse atypique et surtout avec une grande collection. Il faut qu’elle puisse rivaliser avec les 35 moissonneuses batteuse de Gérard, la trentaine de wagons de Thomas Laurent et les 28 tanks de Christian. Il nous apparaît cependant très rapidement que les femmes sont plutôt collectionneuses de petits objets, ce qui ne facilite pas notre recherche. Collectionneuse de vans ? d’arrosoirs ? de salons de coiffure ? Chacun y va de ses propositions. « Pourquoi pas une collectionneuse de flippers ? » nous demande Jérémie.

L’idée est sur le papier très prometteuse, mais faut-il encore trouver cette perle rare. La presse locale, notre fidèle alliée, reste cette fois-ci muette. Je décide alors de m’inscrire sur les forums prisés des passionnés de flippers. Une difficulté subsiste malgré tout : le sexe des joueurs est difficilement reconnaissable derrière les pseudos. Je choisis un profil qui semble très actif et le contacte directement pour savoir s’il ne connaîtrait pas par hasard une collectionneuse. J’ai de la chance, les femmes sont peu nombreuses et le joueur m’indique Sylvie dit « La Gouillette » qui posséderait une dizaine de flippers et qu’il avait rencontré … il y a 10 ans ! Je tente malgré tout le numéro.

Sylvie est toujours collectionneuse, sa maison est envahie par ses 16 flippers et elle prévoit même de déménager pour avoir un espace plus grand dédié à sa passion. Une histoire qui semble au premier abord parfaite pour notre sujet. Oui mais voilà, Sylvie n’a pas de « quête » : elle ne souhaite pas pour l’instant agrandir sa collection et ne convoite aucun autre flipper. Le profil mérite cependant d’être proposé. « 16 flippers ce n’est pas assez… » nous répond TF1. Les recherches reprennent.

« Collectionneuse » « Elle collectionne » « Passionnée », les mots clés et les alertes ne donnent rien. Alors que le désespoir nous guette, je pousse un jour jusqu’à la 15e page google et tombe sur un article de Ouest France datant de 2018.

La photo n’est pas flatteuse mais la collection promet d’être atypique. Le correspondant n’a plus les coordonnées d’Anne Barthélémy, mais je repère un club de collectionneurs à Dol-de-Bretagne. Le président de ce dernier connait bien la collectionneuse et m’offre son numéro sur un plateau d’argent. La tension est à son comble. Anne sera-t-elle notre quatrième profil ?

Au bout du fil, la quinquagénaire au premier abord timide, se révèle animée lorsqu’elle me parle de sa passion pour les maisons de poupées. Je pose la question sur laquelle repose une partie de nos espoirs : « Combien en avez-vous ? » « 85! » me répond-t-elle. Un sourire se dessine sur mon visage et devient de plus en plus grand au fil de notre discussion. Anne est en effet une multi-collectionneuse : ses maisons de poupées côtoient une collection de deux-chevaux miniatures, de gommes au nombre de 1000, de villages en porcelaine et de moulins à café. Sa maison est une véritable salle d’expositions ! Elle est de surcroit intéressée par une 86e maison de poupées. Le graal personnifié !

Je m’empresse d’informer l’équipe de cette trouvaille qui pourrait être enfin notre planche de salut. Le pitch est rédigé et envoyé. TF1 prend son temps et répond finalement favorablement. La quête se termine pour nous, mais le voyage commence pour Laura, la réalisatrice du sujet.

Vidéo réalisée par Laura C

Manon Poirier

Journaliste Enquêtrice chez Elephant

  • Quel a été ton parcours avant d’arriver chez la société Eléphant ? 

Avant de travailler chez Éléphant, j’étais dans une société de production, Upside Télévision. Je travaillais en enquête et au développement pour différentes émissions : Capital, Envoyé spécial, Enquête exclusive, Nouveaux Départs sur M6 ou des reportages pour la chaîne C8. Avant cela, j’avais réalisé des stages en enquête pour les émissions Complément d’Enquête et Cash Investigation.

  • Le journalisme d’enquête était-il ta volonté première ou le fruit du hasard ? 

C’était ma volonté première, j’ai toujours voulu être journaliste. J’ai orienté mes études supérieures en fonction de cet objectif et arrivée en master, j’ai tout de suite eu plus d’appétence pour le média audiovisuel.

  • Quelles sont selon toi les compétences/qualités nécessaires pour exercer ce métier ? 

Il faut être curieux, voire très curieux car on passe sa vie à chercher. Il faut avoir une certaine forme de patience car parfois, cela peut être long, et il ne faut pas se décourager. Il faut aussi être malin pour arriver à ses fins. Il faut évidemment être d’une nature sociable, pour s’intégrer dans une rédaction mais aussi pour créer du lien avec les personnes suivies lors des reportages. Enfin je pense qu’il ne faut pas avoir peur et toujours oser.

Un bon personnage, c’est aussi quelqu’un qui a une vision assez claire de comment il veut faire évoluer sa vie, qui a un plan bien établi pour atteindre son but.

Manon Poirier
  • Quels sont selon toi les atouts et complexités d’un format comme Grands Reportages ?

Un des atouts indéniables de Grands reportages, c’est que c’est une des dernières émissions du flux à passer autant de commandes, c’est donc un gros employeur pour une boite de production comme la notre. En ce qui concerne le format, les 60 minutes permettent d’aller au fond des choses sans avoir besoin d’étirer en longueur. Je trouve par exemple que Zone interdite qui dure 90 minutes, c’est parfois un peu long. Le revers de la médaille, c’est que les conditions à remplir sont très strictes. Il faut beaucoup de temps avant de trouver les bonnes personnes qui participeront au reportage car il faut toujours les prendre à un moment de leur vie bien précis, afin de suivre leur histoire de façon la plus complète possible.

  • Comment décrirais-tu un bon personnage/une bonne histoire ? 

Un bon « personnage », c’est d’abord quelqu’un qui a envie de partager son histoire. Quelqu’un de dynamique, qui parle facilement, qui sait aussi être concis quand il le faut. C’est aussi quelqu’un qui a une vision assez claire de comment il veut faire évoluer sa vie, qui a un plan bien établi pour atteindre son but. Mais aussi quelqu’un qui ne maîtrise pas tout, qui accepte de se laisser porter par les événements, qui sait s’adapter, tout en s’autorisant à exprimer ses émotions. C’est aussi toujours mieux quand c’est quelqu’un d’entouré et de soutenu par son entourage.

  • A l’heure où les longs formats se développent de plus en plus sur d’autres plateformes, notamment Youtube ou les réseaux sociaux, comment TF1 Grands Reportages peut-il selon toi perdurer autant ?

Pour le moment, je pense surtout que ce n’est pas le même public. TF1 Reportages est plutôt regardé par des personnes âgées ou des familles. Mais les jeunes générations se détachent de plus en plus de la télévision, que va-t-il se passer quand ces générations vieilliront ? C’est une bonne question. Pour survivre, je pense que TF1 Reportages devra peut être s’adapter, sur d’autres supports, avec d’autres formats dérivés. Le futur nous le dira (rires).

  • Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui aimerait se lancer comme enquêteur ? 

Je lui conseillerai de ne pas hésiter à enchaîner les stages, même sur les périodes de vacances. C’est important de cultiver son réseau et de rencontrer un maximum de personnes dans différentes rédactions. Ne pas hésiter à regarder les reportages diffusés sur différentes chaînes pour commencer à s’imprégner de la ligne éditoriale de chaque case. Ne pas perdre espoir quand c’est difficile, on finit toujours par trouver !


Annexes

Vous trouverez ci-dessous certains profils que j’ai soumi à TF1 et qui apparaitront dans les Grands Reportages de la rentrée. Ils sont accompagnés d’une petite description afin de les contextualiser.

Anne et ses maisons de poupées

Les collectionneurs XXL

Tombé sur un profil comme celui d’Anne relevait à la fois du hasard et du miracle. Lorsque je suis arrivée chez Elephant, le sujet des Collectionneurs XXL était un peu la « bête noire » tant il était difficile de le boucler. Journalistes et réalisateurs qui avaient tout tenté, décrochaient leurs téléphones dès qu’un article mentionnait une collectionneuse. Malgré le fait que le papier de Ouest France, qui datait de plus de 3 ans, avait de forte de chance de ne pas aboutir, j’ai tenté le tout pour le tout. Un pari qui s’est avéré gagnant et surtout très libérateur pour toute la rédaction qui était sur le sujet depuis des mois.


Le sujet Une saison pour réussir est un peu un marronnier pour TF1 Grands Reportages. Il revient souvent à l’approche de l’été. La particularité et la principale difficulté d’un tel sujet, c’est qu’il faut trouver des histoires en lien avec la période estivale et dont tous les enjeux se déroulent sur ces 3 mois.

Marie & Etienne les glaciers de Wimereux

Une saison pour réussir

La force de l’histoire de Marie et Etienne, c’est qu’en parallèle de l’ouverture de leur magasin de glaces, Marie passe son CAP Glaciers. Elle a fait auparavant ses armes en pâtisserie auprès de Benjamin Delpierre, chef une étoile devenu son mentor, et se lance aujourd’hui un nouveau défi. L’enjeu est donc double : réussir son examen et ouvrir sa propre boutique. Il a fallu cependant penser à d’autres séquences afin d’enrichir le reportage et d’éviter de tomber dans des moments moins intéressants comme la simple vente de glaces. Le couple a évoqué leur souhait de démarcher des restaurateurs pour leur proposer leurs créations glacées. L’idée nous a séduite et permet de renforcer la troisième partie de l’histoire.

En parallèle de la validation de TF1, J’ai dû naturellement obtenir l’accord du CFA dans lequel Marie passe son examen.

Voir leur projet


Le sujet Les Agriculteurs, les nouveaux combattants avait pour objectif de mettre en lumière des acteurs du monde agricole qui diversifiaient leur activité afin de continuer leur développement ou de se maintenir à flots financièrement. Pour trouver ces agriculteurs, j’ai travaillé en binôme avec le réalisateur Stéphane Sanchez, qui travaille aussi pour Sept à Huit et a un grand nombre de contacts dans le domaine culinaire et agricole.

Mathieu, producteur de noisettes, se lance dans la pâte à tartiner

Les Agriculteurs, les nouveaux combattants

A 21 ans, Mathieu, se destinait à une belle carrière dans l’aéronautique. Mais après plusieurs années dans des bureaux toulousains, il succombe à l’appel de la terre. Son père éleveur de canards et céréalier, cultive 25 hectares au nord d’Agen. En venant travailler avec lui, Mathieu a une idée derrière la tête : produire un fruit à coque typique du Sud-Ouest, la noisette. Gros succès… Mais petit profit, car il y a trop d’intermédiaires. Mathieu décide l’an dernier de quitter sa coopérative. Il comprend que pour mieux gagner sa vie, il doit transformer les noisettes lui-même. Son dernier projet : Fabriquer de la pâte à tartiner, sans huile de palme, avec du bon chocolat et sa production de noisettes.


Mes sujets en cours

  • Les Arnaques de l’immobilier pour lequel je dois notamment retracer les étapes d’une anarque sur Le Bon Coin en me faisant moi même passer pour une future locataire qui postule auprès d’annonces douteuses que je repère au préalable.
  • Grands Mariages à petits prix qui met en évidence des mariés qui optent pour le fait maison, le collaboratif ou les sponsors afin d’économiser pour leur mariage.


Voici le lien vers les articles que j’ai pu écrire durant mon stage de deux mois à Bordeaux Gazette : https://www.bordeaux-gazette.com/_salome-lemaitre_.html


Remerciements

Je tiens à remercier chaleureusement Jérémie, Manon et Claire, qui m’ont accueillie au sein de leur rédaction avec bienveillance. Ils m’ont fait confiance et m’ont permis de découvrir le monde de l’audiovisuel dont j’ignorais à peu près tout. Ils ont fait en sorte de m’offrir un cadre idyllique afin que je puisse m’épanouir professionnellement. J’ai eu la chance de participer à des sujets qui m’ont énormément appris et j’ai pu échanger avec des personnes passionnées et passionnantes.

Je remercie également M Bernard Lamarque qui m’a ouvert les portes de Bordeaux Gazette pour la première partie de ma période de stage et qui m’a donné une totale liberté journalistique.

PRODUCTIONS EFJ

Grande Enquête

Je suis ravie de vous annoncer la publication de mon enquête que j’ai réalisé dans le cadre de mes études en journalisme. Le résultat de plusieurs mois de travail et de rencontres. J’ai pris un réel plaisir à travailler sur ce sujet qui, je l’espère, fera écho en vous. N’hésitez pas à commenter et partager. J’attends vos retours avec impatience.

Pour la lire cliquez ci-dessous :

Les Bâti-soeurs

LIVRE

Le Père, figure ambivalente et centrale dans les romans de Victor Pouchet et de Marie-Hélène Lafon

Autoportrait en chevreuil - Editions Finitude

« Se sauver des trucs de l’enfance ». C’est ce que tente désespèrement de faire Elias, un trentenaire taiseux et énigmatique. Tout l’inverse d’Avril, jeune femme solaire et assurée qui partage depuis peu sa vie et qui lui conseille d’écrire son autoportrait pour faire table rase du passé.

Si le jeune homme a quitté depuis longtemps le foyer familial, embrassant une carrière de libraire, il ne s’est en effet pas pour autant détaché de l’influence de son père, un sorcier magnétiseur, magicien et guérisseur. Son enfance a été un brin écorchée par les rituels mystiques, les litanies autour des dolmens et autres délires spirituels que lui faisait subir son géniteur. Difficile pour lui de faire hourvari, une ruse du chevreuil qui consiste à tromper ses traqueurs en revenant sur ses traces. Car l’animal totem d’Elias est bien le chevreuil, son père le lui a dit, un chevreuil qui tente de semer ses souvenirs d’enfance qui l’attendent à l’orée du bois.

Dans cet autoportrait, deux voix viendront s’ajouter à la sienne, constituant les deux autres parties du roman : celle d’Avril, un printemps, qui vient apporter un éclairage nouveau sur son ténébreux compagnon et celle du père d’Elias, qui offre les dernières pièces essentielles au puzzle.

Avec Autoportrait en Chevreuil, Victor Pouchet signe un roman poétique, où la langue sibylline ensorcelle et plonge le lecteur, au cœur même de son personnage aux souffrances et souvenirs chargés d’ondes mystiques. Si le lecteur s’attend à certains jugements de la part d’Elias, il n’en est rien. Le narrateur reste tout en retenue, touchant dans sa manière de vouloir continuer à préserver l’image de son père pourtant si singulier.


Histoire du Fils de Marie-Hélène Lafon, semble être le miroir du roman de Victor Pouchet. Si Autoportrait en Chevreuil porte sur la présence envahissante du père, la romancière dresse quant à elle une saga familiale bâtie sur l’absence de ce dernier. L’histoire est celle d’André Léoty, fils de père inconnu et de Gabrielle, une mère indépendante qui le laisse aux bons soins de sa tante Hélène et de son oncle Léon. Le récit pourtant très court (170 pages) s’étend sur plusieurs années, de 1908 à 2008, parcourant la génération du père absent Paul Lachalme, celle de son fils et enfin de son petit-fils Antoine. À l’image du récit, les secrets et non-dits traversent également les siècles. Si l’identité du père est connue de certains, André ne la connaîtra que tardivement et ne pourra finalement jamais le rencontrer. Seul le lecteur comprend cette filiation manquée, balayée par un drame inaugural et compliquée par la jeunesse du père, qui n’avait que 20 ans lors de sa rencontre avec sa mère. Mais l’ancrage paternel ne serait-il pas finalement celui de la terre, le Lot, et plus particulièrement Figeac, que chacun des personnages ont en commun ?

Histoire du fils est un roman dense qui s’empare de la question des origines avec une remarquable justesse. L’écriture de Marie-Hélène Lafon, professeure agrégée de lettres classiques, est stylistiquement très travaillée, composée de belles tournures que l’on aimerait voir déclamées L’importance des mots est centrale. Souvent accumulés, ils tentent de définir ce père qui manque d’adjectifs ou tout du moins de combler le vide qu’il a laissé.

LIVRE

8e édition du Prix du Roman des étudiants – France Culture/Télérama

Je suis ravie de vous annoncer que j’ai été sélectionnée pour être jurée de la 8e édition du Prix du Roman des étudiants. Créé il y a huit ans par France Culture et Télérama, le prix récompense un roman francophone écrit durant l’année en cours. Les étudiants-jurés doivent élire leur lauréat parmi cinq romans sélectionnés par les rédactions de France Culture et Télérama et issus de la rentrée littéraire.

Le prix nous donne également l’opportunité de rencontrer les auteurs au cours de rencontres au sein des bibliothèques universitaires et librairies de notre ville.

Pour cette 8e édition, les nommés sont :

[N’hésitez pas à cliquer sur les titres des romans pour découvrir leurs résumés]

Je suis impatiente de découvrir ces 5 romans et de vous en parler sur le blog ! Une belle aventure commence… A très vite !

SERIE

The Great – Tony McNamara

Il vous faudra vous accrocher lorsque vous visionnerez « The Great », série portant sur l’ascenscion de l’impératrice de Russie, Catherine II. Le premier contact avec cette production signée Tony McNamara peut s’avérer assez désarçonnant. Le spectateur est au début un peu pantois, à l’image de la jeune Catherine, fraichement débarquée d’Allemagne, qui découvre avec stupeur son époux, l’empereur Pierre III et la cour de Russie. Première recommendation : faire fi des anacronismes dont cette création est truffée. Ces inexactitudes historiques sont pleinement assumées par la série, qui se présente à chaque début d’épisode comme « occasionnellement vraie ». Moins de véracité mais plus de liberté pour dresser une satire du pouvoir mordante et savoureuse. « The Great » ne fait pas en effet dans la dentelle, qu’elle relègue aux costumes, lorsqu’il s’agit de montrer la violence sous toutes ses coutures. L’humour vient fort heureusement la contrebalancer. Une composition qui n’est pas sans rappeler le film « La Favorite », également scenarisé par Tony McNamara, et qu’il faut savoir apprivoiser afin d’apprécier cette série à sa juste valeur.

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« The Great » réussit à se démarquer des autres biopics sur Catherine II en la portraiturant d’une manière originale et résolument moderne. Un anticonformisme qui était déjà latent dans le parcours exceptionnel de l’impératrice : Mariée à Pierre III à l’âge de 15 ans en 1745, elle réussie à le détroner en 1762 en obtenant le soutien de la garde impériale. Durant ses 34 ans au pouvoir, elle s’évertue à moderniser et étendre la Russie, devenant « La Grande impératrice ». Elle est à ce jour la souveraine russe au règne le plus long.

Elle est incarnée à l’écran par l’excellente Elle Fanning. L’actrice ose tout et nous offre une performance à la hauteur de ce personnage hors norme. Au début jeune femme juvénile et naïve, l’impératrice comprend très rapidement la nécessité de renverser son mari afin de répondre à son destin. Il faut dire que la folie de Pierre III ne semble pas avoir de limites. Nicholas Hoult interprète brilliamment et avec un plaisir non dissimulé, ce desposte égocentrique en manque d’amour dont les actes de cruauté sont légion, et s’accompagnent toujours d’un juron. La cour de Russie est quant à elle tout naturellement à l’image de son dirigeant :  cruelle et dépravée, elle donne néanmoins lieu à des plans d’une grande beauté.

 

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C’est dans cet environnement décatent mais non dénué d’humour que Catherine apprend, souvent à ses dépens, la politique et la guerre, en ayant toujours comme fil directeur les idéaux voltairiens qu’elle affectionne. Le putsch en ligne de mire, la jeune femme s’endurcit, devenant plus résolue et autoritaire au fil des épisodes, délaissant l’idéalisme au profit du machiavélisme. Une évolution qui capte notre intérêt. Usant de son intelligence, l’impératrice manipule subtilement son mari afin de conduire la Russie sur le chemin du progrès. Loin du statut d’épouse soumise qu’il lui était promis à la cour, Catherine II version Elle Fanning, prône au contraire un certain féminisme, qu’elle laisse entrevoir à travers ses actes et des répliques cinglantes comme lorsque qu’elle répond à la suite d’une tentative de viol sur sa personne : « S’ils inventent un jour autre chose que les boutons, on est toutes dans la merde. » Ambitieuse, impertinente et manipulatrice, Catherine II est définitivement « The Great ».

Cette série est disponible sur la plateforme Hulu

LIVRE

Moi, Dora Maar – Nicole Avril

Tout commence par une rencontre. Paul Eluard, accompagné de son ami Pablo Picasso, pousse les portes du Café des Deux Magots. Au coin d’une table, une apparition en « rouge et noir » s’amuse à planter son canif entre ses doigts écartés. Interpellé, le peintre cubiste saisit la main sacrifiée et pose pour la première fois son regard sur Dora Maar. Agée de 28 ans, la jeune femme est une photographe reconnue, audacieuse et libre. Un profil qui ne peut que susciter l’intérêt artistique du peintre, alors âgé de 54 ans, connu pour son appétit dévorant. Mais ce dernier n’effraie pas Dora Maar qui s’abandonne, sentant que « ce regard serait pour elle inoubliable ».


C’est à cette femme qui s’est entièrement donnée à l’art au détriment d’elle-même, que Nicole Avril consacre un roman intitulé « Moi, Dora Maar » et non une biographie. Un choix qui peut sembler audacieux, mais qui permet de saisir cette relation complexe, qui joue sans cesse avec la limite entre passion et emprise.

Dès les premiers instants de l’idylle, Dora Maar, photographe et artiste, s’éclipse pour devenir la Muse. Picasso la façonne selon son désir. Elle devient la victime du Minotaure, sur la toile comme dans la vie, mais également « la femme qui pleure », un état auquel elle sera longtemps réduite.

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Témointe privilégiée de l’élaboration de Guernica, qu’elle photographiera tout au long de ses métamorphoses, Dora Maar servira l’oeuvre de Picasso comme jamais une autre femme ne l’a fait. Elle lui fera traverser le contexte sombre de la guerre d’Espagne et de la Seconde Guerre mondiale, en étant une éternelle source d’inspiration.

Cette première place aux côtés du célèbre Pablo Picasso se gagne au prix de sacrifices. La photographe doit composer avec les autres femmes de la  vie du peintre : les passagères, comme les inconditionnelles : Marie-Thérèse Walter, mère de sa fille Maya et son ex-femme Olga Khokhlova avec qui le peintre restera marié jusqu’à la mort de cette dernière.

L’écriture de la romancière, tantôt incisive tantôt passionnée, exalte les sentiments de la photographe, rongée par la jalousie, qui plie pourtant sous le poids du Génie. Une justesse d’écriture qui se confirme lorsque Dora Maar sombre dans la folie, délaissée par son peintre, qui lui préfère la jeune Françoise Gilot. Point de jugement ou d’incrimination du bourreau, mais une fidélité inconditionnelle sublimée par les mots de Nicole Avril. Dans une volonté d’égaler cet amour absolu, Dora Maar se tournera vers la religion catholique, vivant recluse dans sa maison de Ménerbes, entourée des souvenirs laissés par le peintre.

Bien qu’aujourd’hui encore, le nom de Dora Maar soit associé à celui de Picasso, la jeune femme est reconnue pour son travail photographique surréaliste et engagé. Une postérité artistique à laquelle participe ce roman, qui redonne une voix à la Muse.

Je sais qu’on m’attribue cette phrase : « Après Picasso, il n’y a que Dieu. » Si je ne l’ai pas dite, je le regrette. Et si je l’ai prononcée, je ne la renie pas. »

 

 

PRODUCTIONS EFJ

Créer malgré la précarité : mon article pour Toute la culture

J’ai eu la chance de voir un de mes articles publié sur le média Toute la culture dans le cadre d’un atelier sur le journalisme culturel.

Le portrait croisé de quatre artistes, tous impactés économiquement par l’épidémie de coronavirus, mais qui continuent néanmoins de créer, pour que la culture devienne un lieu d’évasion en cette période de confinement.

Si le coeur vous en dit, vous pouvez le lire en cliquant ici : Confinement : Créer malgré la précarité, Portraits d’artistes – Toute la culture

// Crédits photo :  « Les illustrations de Lapin » @lapinbarcelona

 

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PRODUCTIONS EFJ

Mes productions pour la Dépêche du Midi

Vous trouverez ci-dessous les principaux articles que j’ai pu produire durant mes 4 mois à la Dépêche du Midi. Certains sont accompagnés d’une petite description qui permet de les contextualiser.

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Cet article est, sans hésitation, mon préféré. J’ai pu suivre l’équipe de restauration au sein des « entrailles » de l’orgue. J’ai découvert une véritable fourmilière où des passionnés s’activent afin de redonner un second souffle à un instrument qui fait partie du patrimoine albigeois. J’ai également participé au montage de la vidéo qui accompagne le reportage. Lien article et vidéo  / vidéo


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Pour cet article, j’ai dû composer avec certaines exigences de TF1 concernant les clauses de confidentialité.  « La Rafa Mia », joyeux trio familial, ne devait pas dévoiler à l’avance certains détails du show, enregistré bien avant sa diffusion. L’article devait pas la suite être validé par ITV production.

J’ai pu également réaliser une vidéo avec Benoit Donnadieu (journaliste de la Dépêche), pour illustrer le portrait. Ce dernier a eu un réel succès sur les réseaux sociaux et fait partie des articles les plus likés et partagés sur la page Facebook de la Dépêche du Tarn. La vidéo a quant à elle était reprise dans un article de la Dépêche toulousaine.


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Dans le cadre des élections municipales, la Dépêche du Midi organisait en partenariat avec la radio 100%, un évènement intitulé « Si j’étais maire ». Il avait pour objectif de donner la possibilité aux habitants de se mettre dans la peau d’un maire afin de proposer des mesures pour faire évoluer la politique de leur ville. J’ai pu grâce à cette expérience, aller à la rencontre des Albigeois mais aussi retrouver l’univers de la radio que j’avais particulièrement apprécié lors de l’atelier école. (Petit bonus : je suis devenue mannequin). Lien de l’article / Lien vers vidéo 100%


Au plus près des forains. Dans le Tarn, le début d’année est chargé en festivités. Ce fût pour moi l’occasion d’écrire des annonces, programmes et papiers d’ambiance autour du Carnaval d’Albi et du Festival des Lanternes gaillacois.

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Journaliste sportive en herbe. Lorsque mon rédacteur en chef m’a demandé de couvrir le championnat d’Europe master de force athlétique, j’avoue avoir été un peu perplexe. Mes connaissances dans le domaine étaient inexistantes.  Pourtant, à mon arrivée sur le lieu de la compétition, j’ai pu apprécier un univers où le seul mot d’ordre est le dépassement de soi. J’ai rencontré des athlètes exceptionnels comme Tatiana, championne européenne âgée de 75 ans, originaire de Russie, qui soulève avec une incroyable facilité plus de 100 kg. Je me suis finalement prise au jeu de la force et j’ai vraiment apprécié cette semaine de championnat. Autre article : Les poids lourds de la force

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J’ai pu également mettre à l’honneur le « roller derby » à travers l’équipe albigeoise des « Bloody Patchol ». Ce sport de contact prend de plus en plus d’ampleur notamment chez les femmes et porte, depuis sa création, de nombreuses valeurs qui sont plus que jamais actuelles.

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La crise du Covid-19. Le coronavirus est finalement arrivé jusque dans le Tarn. Les rédactions n’ont pas pu y échapper,  la Dépêche albigeoise ne fait pas exception. Mon premier article « coronovirus » était consacré à l’hôpital d’Albi et son organisation pour faire face à l’épidémie. J’ai dû maintes fois remanier ce reportage avant sa publication, car l’organisation hospitalière est dépendante des communications de l’ARS (Agence régionale de Santé), qui étaient sans cesse mises à jour (article ci-dessous)

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Les mesures pour faire face à cette vague du covid, se sont finalement étendues, nous obligeant à recenser les évènements reportés, les structures fermées et les impacts sur l’économie albigeoise.  C’est dans ce contexte que j’ai co-écrit cet article sur le tourisme avec mon rédacteur en chef Arnaud Paul.

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Confinement oblige, j’ai dû par la suite produire des articles depuis mon domicile. Un exercice difficile mais porté par une grande satisfaction : permettre au journal de traverser cette crise.

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Autres articles :

Seconde distribution pour les « mères Noël » albigeoises

Projet Hope

Activité touristique à la hausse – fin d’année

Portrait d’une chocolatière

Festival: Semaine du son

6 Albigeoises au Laponie Trophy

Soldes tout est prêt 

Interview président de l’association de pêche

Interview carnettiste 

Initiative étudiante pour l’écologie

Présentation association skateboard

Initiatives lycéennes

Récompenses médailles du travail – Hôpital

Présentation des chars du Carnaval

L’Université forme à l’administration territoriale

Hommage aux soldats tombés en Afrique

2e édition du salon de l’étudiant

Festival Angoulême – Sébastien Goethals récompensé

Tribunal : Il tente d’échapper aux policiers